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Carnet d'un Facteur Cheval de la philosophie et révolutionnaire devant l'Eternel.
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27 mai 2015

Voilà c'est parti.

Ça faisait quelques jours que cette idée me trottait dans la tête, l'idée de me servir d'un blog pour faire ce que je cherche à faire depuis des mois, des années ; écrire. Ecrire pas n'importe quoi, mais produire une substance propre à restituer la représentation du monde et de la condition humaine dont je me trouve porteur. Je l'ai dit dans mon bref autoportrait, je suis formé à la musique, certes à niveau d'expert, mais sur le plan littéraire, bien que je manie à peu près correctement le verbe, je ne dispose pas, en tout cas à ce jour, des facultés requises pour organiser ma pensée dans le cadre d'un "essai" qui embrasse toute l'étendue nécessaire de mon sujet. Or mon sujet est vaste, puisqu'il consiste à redéfinir le monde, la condition humaine, à séparer le vrai du faux en la matière, le juste et l'injuste. A défaut d'essai, je tente le blog, pour la liberté de cheminement que cet exercice offre. 

Mon intention, mon propos, mon aspiration est aussi politique que philosophique. Ma philosophie est politique, ma politique est philosophique, et pour tout dire, je ne comprends même pas comment on peut séparer ces deux disciplines l'une de l'autre. Si les "philosophes" de notre temps sont en effet nécessairement versés sur la politique, il est effarant de constater à quel point la réflexion des politiques est, quant à elle, d'une extrême superficialité. Nos politiques sont à l'image de notre société, privés de représentations fondamentales, à partir desquelles appréhender la réalité qui s'offre à eux. "Il faut" ou "il ne faut pas", "c'est bien" ou "c'est pas bien", mais pourquoi, comment, en vertu de quels critères, choisis dans quelle optique, personne n'en a la moindre idée, et tout le monde s'en fout comme de l'an 40 à vrai dire. Et les uns pensent ceci, et les autres pensent cela, et ils s'affrontent, se méprisent, s'ignorent, mais aucun ne sait pourquoi il ou elle pense ce qu'il ou elle pense. Personne ne dispose de fondations pour la pensée, c'est à dire pour ses représentations. 

Moi, si. 

J'ai trois maladies (au moins) l'une est un besoin compulsif de rationalité, l'autre une besoin frénétique de justice, et la troisième une haine névrotique de la médiocrité et de l'illusion qui en découle. J'ajoute, ce qui n'arrange rien, que je suis affublé d'un orgueil démesuré. Il résulte de ce cocktail explosif un dynamitage de toute forme d'idée reçue, y compris des plus profondément enracinées dans la pensée, et une reconstruction complète des représentations concernées. Deux de mes sujets de prédilection s'inscrivent notamment dans cette démarche : Dieu, et le libre arbitre.

Au sujet de Dieu, je ne suis ni croyant, car je n'adhère à aucun récit religieux particulier, ni agnostique, car j'ai mon idée claire sur la question de Dieu, ni athée, car Dieu existe évidemment, le tout est de savoir de quoi l'on parle quand on parle de "Dieu", ce dont ni croyants, ni agnostiques, ni athées ne peuvent justifier. Moi oui. Dieu, c'est, sur le plan épistémologique, le système dont tout système de l'Univers est partie, c'est aussi l'ensemble des lois et forces qui régissent la condition humaine dans son ensemble. Dieu n'est ni bon ni mauvais, mais peut s'avérer les deux à la fois, extrêmement bon, extrêmement mauvais. Dieu est évidemment complètement sourd et aveugle aux prières, à l'injustice, mais Dieu règne. 

Quant au libre arbitre, c'est l'illusion la plus profonde et la plus universelle qui ait accompagné le développement de la civilisation. Je propose une révolution copernicienne de la condition humaine : ce n'est pas la conscience qui prend la décision, c'est la décision qui prend la conscience. Comprendre que l'être humain ne peut, en réalité et en dernière instence, absolument pas être tenu responsable de son propre comportement, c'est un pas à franchir semblable à celui qu'il fallut franchir pour comprendre l'illusion des représentations géocentristes. La conscience n'est le centre de rien, ce n'est pas là que se prend la moindre décision, que se fait le moindre choix. Certes, on voit le soleil nous tourner autour, alors qu'il traverse le ciel, mais c'est pourtant nous qui lui tournons autour. Certes, on "décide", on "choisit", mais ce qui se produit alors dans l'esprit ne correspond pas à la représentation que l'on en a. La "décision" et de "choix", relèvent en réalité du constat, dissimulé derrière l'illusion, pour la conscience, de régner. 

Le "blog" consiste, par définition, à attirer l'attention sur soi, et je voudrais, dans cette optique, citer une référence. C'est une récompense décernée par Edgar Morin, avec qui j'ai eu la chance de correspondre quelques temps. J'ai un immense respect pour lui, il m'a appris énormément, je l'ai baptisé Pater Complexus. Il a qualifié l'un de mes textes que je lui avais alors adressé de "génial, visionnaire et dingue". Dingue, je le suis, cela ne peut faire l'objet d'aucun doute, au point d'avoir fini par faire fuir Pater Complexus. Il y avait de quoi, j'ai été jusqu'à me déclarer et me revendiquer prophète, rien de moins. Ce dérapage, qui me vaut une notoriété sulfureuse dans le cercle social que j'occupais alors, notamment constitué de musiciens, est de nature psychiatrique. Il se trouve en effet que je suis sujet à des troubles de type bipolaire. Dans mon cas, les phases d'exaltation se sont accompagnées de l'émergence d'un prophète, personnage "imaginaire" devenu, sous l'afflux d'énergie et la disparition de toute inhibition conjugués, "réel". Les phases de dépression furent terribles, terribles, terribles. Et ça repartait, voilà le prophète qui revenait. Puis c'était la chute, brutale, violente, cruelle. Et ça recommençait encore, le retour du prophète. Je serai peut-être amené à discuter plus en profondeur la nature de ces troubles, un sujet d'étude passionnant comme toute anomalie de l'esprit. Pour l'heure, il faut savoir que je me suis calmé, et ce pour une raison toute biologique d'abord, avec l'apport du lithium qui m'a stabilisé, suivi de l'élaboration de mécanismes, psychologiques ceux-là, de défense contre le transport, fût-il d'une frénésie de jouissance ou de douleur. Aujourd'hui, je suis sous antidépresseur léger, accompagné d'un thimorégulateur presque homéopathique, mais plus sous lithium. Je suis soumis à des manifestations bien plus vigoureuses que n'en comporte le panel affectif moyen de l'individu lambda, mais l'unicité de mon identité, et donc de ma représentation du monde, reste intègre. C'est la raison pour laquelle je suis théoriquement mûr pour "pondre" mon histoire.

Génial et visionnaire, j'avoue être absolument convaincu de l'être. J'avoue également aspirer vigoureusement à en convaincre le monde entier. Si cela venait à se produire, ce ne serait pas le fruit de mon érudition. Bien que ma culture générale, philosophique, littéraire, historique, politique, scientifique ou économique soit (évidemment) supérieure à la moyenne des citoyens français, elle est très inférieure à n'importe quel intellectuel, même des plus médiocres, qui gravitent dans de telles sphères. Ce qui est, chez moi, très supérieur à la moyenne des citoyens, mais aussi à celle des intellectuels, c'est la faculté à organiser les données. En bref, je dispose de moins de données, mais je les organise mieux, parce que je les observe mieux, parce que je les manipule dans la haine et la terreur de la médioctrité, de l'illusion qu'elle engendre, et de l'injustice qu'engendre l'illusion, dans l'amour et la dévotion au sacré. Il en résulte davantage de cette substance qui est à la pensée ce que l'or est à la roche : la vérité.  

Je demande à être jugé, jaugé, apprécié sur pièces. Les pièces, je les présente ici. Mais rien ne m'interdit de donner mon avis, c'est ce que je fais, en me comparant au Facteur Cheval. Ma pensée, le verbe qui la traduit, sont semblables aux tracés de son Palais, pour le caractère amateur et autodidacte, par la singularité que les deux propositions partagent. Je crois savoir par ailleurs, que le Palais Idéal fait référence, à travers la proposition architecturale, au sujet de la condition humaine en général. Je dois remarquer cependant qu'à la grande différence du Facteur Cheval, dont l'oeuvre est sortie de terre, celle que je porte est encore largement confinée à l'intérieur de mon cerveau. C'est tout l'enjeu de ce blog, présenter les pièces de mon assemblage, dans un assemblage qui permette de les appréhender. Pour être tout à fait honnête, mon aspiration est autre que celle d'incarner un Facteur Cheval de la philosophie de l'épistémologie éthique ou de l'éthique épistémologique, mais plutôt un Evariste Galois. Mieux encore, je veux être le Luther King, le Mandela, le Ghandi du XXIe siècle et de l'Europe, et à travers elle de la civilisation occidentale. La différence entre Fabian Daurat le prophète déchu et Fabian Daurat qui écrit ces lignes, c'est que le premier avait fait de son rêve, de son aspiration, une réalité, quand le second se contente de rêver à haute voix. Ce que je sais aujourd'hui, ce que je comprends profondément, c'est mon impuissance. J'ai beau me tordre de toutes les douleurs, de toutes les joies au contact du monde, j'ai beau produire des suppliques en tout genre pour lui intimer l'ordre de changer, il ne fera que suivre sa route imperturbable de chaos. Ce qui est en mon pouvoir, quel privilège extraordinaire que celui-là, il me suffit bien, c'est de décrire le monde, l'analyser, le réfléchir, c'est à dire lui présenter une image de lui-même à travers la substance verbale. Je ne sais pas ce qu'est mon propre destin, celui d'un illuminé de plus dans la déchetterie numérique de la toile, d'un Facteur Cheval de la philosophie, d'un prophète du XXIe siècle, je n'en sais rien, et personne ne le sait, moins encore ceux qui ne comprennent pas mon génie. Mais je comprends le monde, et ma compréhension du monde est d'une grande singularité c'est certain, et à mon avis, comparée à l'offre que je connais, d'une aussi grande profondeur. Et puis, à la fin des fins, bien évidemment, le monde, je m'en fous, autant qu'il se fout de moi. Je satisfais surtout mon besoin de m'exprimer. Certains y verront du déchet, d'autres peut-être des pépites. Ce n'est pas de mon ressort. Tout ce qui est de mon ressort, c'est m'exprimer, or il se trouve que j'en éprouve le besoin parfaitement irrépressible. La vertu n'est jamais que la satisfaction directe de son propre désir, de son propre besoin, à défaut de quoi, elle est peut-être le pire des vices cachés. Offrir, quand on attend en retour, c'est un vice. Offrir, uniquement pour le désir, le besoin d'offrir, telle est la vertu. C'est ce que je fais à travers ces lignes, j'offre ma pensée au monde, et le monde en fera ce qu'il voudra. Moi, je me contente d'espérer, et, parfois, cela dépend des moments, de croire.               

(ajout du 27 juin 2015 : Le nombre de pages visitées par visiteur est de 2.15. C'est un taux bas sans surprise, c'est un peu la règle du jeu. Or le taux de retour est assez faible aussi, même s'il n'est pas négligeable, de l'ordre de 15%. Je ne pense pas pouvoir changer quoi que ce soit pour améliorer ce taux, car s'il est aussi le résultat de mes limites réthoriques, il est surtout lié à la nature de l'exercice philosophique sur un support comme celui-ci. Mais une chose est certaine, déjà que tout lire suffit difficilement à me comprendre, alors en deux pages... Il faut un peu de courage face à l'effort, effort sans lequel on demeure, au mieux, dans son ignorance, au pire, dans sa débilité)  

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Commentaires
F
Hé bé dis-donc, mon cher Jean, hablas latino muy bueno! :-)<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai hâte que, de Renan, ton sujet devienne Fabian Daurat. Personne n'a encore débattu du contenu idéologique que j'apporte. Seras-tu le premier à le faire ici? <br /> <br /> <br /> <br /> Par ailleurs, parler de soi, c'est ce que tout le monde fait, à la fin des fins, qui parle de quelque chose. La question n'est pas de savoir si 'on parle de soi ou pas, mais si ce que l'on dit est éclairant, intéressant, subversif ou pas. <br /> <br /> <br /> <br /> Reviens vite! Je t'embrasse cher ami.
J
Une intervention "sine ira et studio" (Tacite)<br /> <br /> En méditant le « coup d’envoi » du blog de Fabian Daurat, je n’ai pu m’empêcher de me remémorer cette affirmation de Renan « Ce qu’on dit de soi est toujours poésie. ». La parole de Fabian s’inscrit-elle dans un exigeant affrontement avec le réel, ou ne serait-elle pas seulement l’écho d’un moi replié sur lui-même, inapte à saisir à bras le corps une réalité qui ne trouverait sa légitimité que dans un subjectivisme radical, fût-il même rêvé ?<br /> <br /> Qu’il me soit pardonné d’examiner cette pensée de Renan en ce début du parcours initié par Fabian Daurat. Car la pensée de ce dernier ne peut être dissociée de l’irréductibilité d’un corps pensant qui revendique à la fois « vérité » et « poésie ». <br /> <br /> Le scepticisme quelque peu satisfait avec lequel il considérait les opinions et les croyances de ses contemporains, Renan l’étendit à l’idée qu’il avait de lui-même. Témoin cette réflexion : « Ce qu’on dit de soi est toujours poésie. » Que veut-il entendre par là, et devons-nous nous rallier à son opinion ? La question vaut la peine d’être posée, car le psychologue utilise souvent les données autobiographiques fournies par les journaux intimes et les mémoires. D’ailleurs, n’est-ce pas la valeur de l’introspection, fondement de la psychologie classique, qui semble mise en doute par Renan.<br /> <br /> Renan ne s’en prend pas directement à l’introspection ; qui dit poésie dit lyrisme ; or, le poète – ou l’artiste – ne voit pas les choses avec ses seuls yeux, mais avec son imagination et sa sensibilité. Alors pourquoi, malgré notre souci de vérité, introduisons-nous une si grande fantaisie dans la description de ce que nous sommes ? Est-ce la vanité, mais pas forcément. C’est l’orgueil et non la vanité qui est le ressort des âmes fortes.<br /> <br /> En définitive nous pouvons expliquer ces « créations » auxquelles nous sommes amenés quand nous parlons de nous-mêmes par l’amour-propre. L’explication psychanalytique pourrait aussi intervenir : l’enfance nous apparaît toujours rétrospectivement comme un paradis perdu. Songeons à Baudelaire et Proust.<br /> <br /> Cela se peut se produire dans l’introspection. Dans l’élaboration de notre portrait et même du tableau de notre passé. Raymond Aron, dans son Introduction à la philosophie de l’histoire ne montre-t-il pas comment les peuples et les nations « rêvent » leur propre passé. A plus forte raison sommes-nous « poètes » quand nous parlons de nous-mêmes, surtout quand nous pensons à une éventuelle publication. D’où ce conseil que Georges Duhamel se donne à lui-même : « Je me peindrais beaucoup mieux en renonçant à me peindre, en peignant d’autres que nous. »<br /> <br /> Toutefois ce qu’on dit de soi n’est pas toujours illusion ou mensonge ; ce qu’on dit du non-moi n’est pas toujours certitude et exacte vérité. Il entre aussi une certaine poésie dans ce qu’on dit des autres et même des choses. Ensuite, il est excessif de prétendre que dans ce qu’on dit de soi, tout soit toujours poésie ; il est inutile de dire qu’il est des faits matériels ou objectifs de ma vie personnelle qui résistent au pouvoir créateur de mon imagination. Je puis chercher à être impartial même dans mes jugements de valeur.<br /> <br /> Tout en reconnaissant le fond de vérité contenu dans le mot de Renan, il nous semble préférable de le rejeter sous sa forme absolue. Nous pouvons d’ailleurs, terminant par un jeu d’esprit qu’il ne saurait réprouver, retourner ce mot contre lui. C’est à propos de ses Souvenirs, c’est-à-dire en parlant de lui, que Renan a formulé la réflexion que nous venons d’examiner : par « on », il nous est donc permis de comprendre « je », et nous pouvons traduire : « Ce que je dis de moi est toujours poésie. » Mais cela même qu’il vient de dire – à savoir qu’il déforme toujours le réel – est lui-même poésie.<br /> <br /> A nous maintenant – à moi – d’affronter les fulgurances de ce blog. <br /> <br /> <br /> <br /> Jean Forneris
F
Tiens, voilà enfin une présence féminine sur ce blog! Merci Aina! Il faut savoir que je suis, en tant qu'homme-monde revendiqué, non seulement aussi noir, rouge, jaune, brun que blanc, mais également aussi femme qu'homme. C'est surtout ma masculinité qui s'est exprimée jusque-là, voyons si quelque douceur peut venir équilibrer l'ensemble. <br /> <br /> <br /> <br /> Tu évoques mon agressivité. Si tu as bien observé, tu as constaté qu'elle est directement proportionnelle à l'agressivité à laquelle elle répond. Le monde est d'une extrême violence, deux tiers de Misère, et mon agressivité envers l'illusion qui engendre cette misère est à sa hauteur. Quant à mes réponses, où qu'elles soient, sur rue89 ou ici, elles sont agressives quand l'auteur que je vise est agressif, agressif envers les règles éthiques élémentaires, agressif envers les codes de l'intelligence. <br /> <br /> Ton intervention ne comporte aucune forme d'agressivité, ma réponse non plus. <br /> <br /> <br /> <br /> Tu évoques Tolstoï. As-tu lu Guerre et Paix? Cet ouvrage est un sacré paradoxe. Au cours de centaines et centaines de pages du roman, il démontre l'inanité du libre arbitre, puis se lâche dans les 20 dernières pages, abandonnant le roman pour l'essai, pour défendre finalement le libre arbitre qu'il venait d'assassiner. Son argument? Le libre arbitre existe, puisqu'on le sait, on le voit, on le sent en soi. Il prend ces "choix", ses "décisions" pour l'exercice du libre arbitre, erreur classique historique dont je crois avoir démontré ici la nature. <br /> <br /> Alors, son appréciation du bien et du mal... Quand un astronome croit que la terre nous tourne autour (ce à quoi revient la thèse du libre arbitre) comment lui faire confiance en astronomie? <br /> <br /> <br /> <br /> L'agression, l'agressivité, c'est bien quand l'agressé est le mal. Le chien qui mord fort une cheville, c'est bien quand la cheville est celle d'un adulte qui essaie de frapper un enfant. <br /> <br /> Le bien, c'est ce qui combat le mal. <br /> <br /> On peut le combattre avec des chansons douces parfois, moi je le combats avec mes mâchoires de pitbull, parce que je m'attaque à la moelle épinière du mal. Là où je suis, il y a une violence inouïe, celle de la Misère, et je suis à la hauteur de cette violence. <br /> <br /> <br /> <br /> Mais je sais aussi l'amour. Dieu le sait. Et quand en viendra l'heure, je parlerai plus et mieux d'amour, l'amour du sacré, du beau, du vrai, de l'authentique. <br /> <br /> <br /> <br /> En attendant, tu me suggères de m'engager. N'est-ce donc pas ce que je fais à travers ce blog et le reste de mon action? <br /> <br /> Le verbe est une action! <br /> <br /> Seulement, mon verbe n'est pas très actif pour l'instant, car pas très relayé. Mais quand j'aurai acquis la notoriété à laquelle j'aspire, chacune de mes phrases mettra en action tout un processus. Patience. C'est ainsi que je conduirai la Révolution, par la seule action de mes mots, de quoi veux-tu que je me serve, sinon de mes mots? Action? Quelle action? <br /> <br /> Tu ne veux tout de même pas que je m'engage dans l'armée? Dans un parti politique? Cette bonne blague, lequel? Une organisation quelconque? Laquelle, tu as des suggestions? Partout où j'irai, l'enjeu sera le même pour moi : mener la Révolution, être ma propre chapelle, y faire entrer le Monde.
A
"Je demande à être jugé, jaugé, apprécié sur pièces."<br /> <br /> Voilà ce que tu as écrit et j'ose imaginer que Dehorian ne faisait que répondre à ta demande.<br /> <br /> <br /> <br /> Autrement, fabiandaurat, je crois que nous nous ressemblons (tu pourras en juger le contraire plus tard) et c'est pourquoi je me permets également de te conseiller.<br /> <br /> <br /> <br /> "[Ton] aspiration est aussi politique que philosophique", je supposerai donc que tu te considères comme un philosophe. Or, un philosophe, tu dois le savoir, est un homme d'action. Une seule action manque à ta réflexion : agis. Fais du mieux, donne vie à tes mots, là est ta première limite.<br /> <br /> <br /> <br /> Tu as raison d'accepter la critique mais dans ce cas, ouvre toi et abandonne la violence. Elle ne fait que te décrédibiliser. "Ce n'est pas la violence, mais le bien qui supprime le mal." est une traduction de Tolstoï. De même, tu pourrais convaincre les visiteurs en les amenant de là où ils viennent : pars des préjugés en les comprenant (j'insiste), brise les, et instaure ta pensée. Tu dépasseras ta seconde limite.<br /> <br /> <br /> <br /> Agis dans la paix car tes idées sont compatibles avec cette dernière et là seulement, tu sauras si elles sont aussi brillantes que tu le crois. J'ai foi en les personnes comme toi mais je prie pour que tu suives en actes ta propre pensée.
F
Le mec me sort une définition wiki, et il me dit que je parle de moi, pas étonnant, il ne sait pas penser par lui-même.
Carnet d'un Facteur Cheval de la philosophie et révolutionnaire devant l'Eternel.
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  • Il fallait choisir une catégorie, j'ai opté pour "littérature et poésie", s'il y a avait eu "philosophie", j'aurai retenu ce choix, même s'il s'agit aussi bien de "politique". Ceci est un journal intime, une lettre ouverte au monde, finalement mon oeuvre
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